Des contrôles plus stricts, une meilleure communication, des sanctions plus sévères
Les membres de la Fenavian n’ont pas constaté de changement de comportement chez les Belges quant à leur consommation de produits à base de viande, depuis que le scandale concernant la viande de cheval a éclaté en Europe. « Les consommateurs sont probablement conscients qu’il s’agissait d’un cas isolé de fraude », estime Koenraad Vangoidsenhoven, secrétaire général de la Fenavian.
Pourtant le secteur s’inquiète « des circuits qui tentent d’introduire des chevaux de sport, traités par des médicaments, dans la chaîne alimentaire. Les contrôles sur la traçabilité et les contrôles des passeports de ces animaux au niveau de l’abattage et du commerce des animaux vivants, jouent donc un rôle très important », souligne le secrétaire général.
La Fenavian demande aux services d’inspection de communiquer davantage sur l’identité des personnes et entreprises malveillantes : « L’accès à la profession doit leur être interdit. »
La réputation du secteur menacée
Précédemment, Piet Vantemsche, président du Boerenbond (Ligue des paysans), a déjà tiré à la sonnette d’alarme. Il craint que tous ces scandales finissent par avoir un impact négatif sur la réputation, et par conséquent sur la vente de la viande.
« La fraude de la vente de viande de cheval supposée être de la viande de bœuf, a affecté la confiance du consommateur dans toute l’Europe. La fraude est répréhensible et inadmissible. Elle nuit à des secteurs entiers, mais également à des éleveurs et des transformateurs de viandes fiables, qui sont ainsi confrontés à une concurrence déloyale. »
Traduction : Marie-Noëlle Masure