L’autorité sud-africaine de la concurrence réclame davantage de temps pour examiner le projet de fusion entre SABMiller et AB InBev. Un avis aurait dû être rendu aujourd’hui, mais le délai a été prolongé.
Part de marché africaine importante pour la fusion
L’autorité de la concurrence dit avoir besoin de plus de temps pour discuter de la fusion avec les parties concernées, afin de résoudre certains problèmes, sans pour autant préciser quels sont ces problèmes et comment les solutionner. Selon la loi sud-africaine, une enquête peut être prolongée de 15 jours à chaque fois. Une à deux prolongations ne sont pas inhabituelles.
AB InBev dit accepter la prolongation, mais espère néanmoins que l’Afrique du Sud ne retardera pas la finalisation de la fusion, prévue au deuxième semestre de cette année.
Outre l’Afrique du Sud, les deux brasseurs attendent également l’approbation de la fusion par tous les autres marchés, notamment l’Europe et les Etats-Unis. Pour AB InBev l’un des objectifs de la fusion est de pouvoir s’implanter à grande échelle en Afrique de Sud. Le marché africain est l’une des rares régions, où une croissance est encore attendue dans les années à venir.