La ville de Louvain veut empêcher que le magasin d’Albert Heijn au Vaartkom ne soit fermé ou vendu. C’est pourquoi l’administration communale souhaite intervenir dans le processus de fusion du groupe néerlandais avec Delhaize.
Appauvrissement de l’offre commerciale
Le 8 mars l’Autorité belge de la concurrence se penchera sur la fusion envisagée entre Albert Heijn et Delhaize. Pour éviter que l’entité fusionnée n’occupe une position trop dominante sur le marché, certains magasins devront être sacrifiés. Selon les syndicats, huit magasins de la chaîne néerlandaise devront fermer leurs portes ou seront vendus. Il s’agit des points de vente d’Anvers Groenplaats, Anvers Kiel, Boortmeerbeek, Gand Overpoort, Louvain, Lokeren, Audenarde et Turnhout.
Mais la ville de Louvain espère sauver le point de vente à la Engelse Plein au Vaartkom. L’échevin du commerce Eric Vanderheiden (CD&V) parle d’un possible appauvrissement de l’offre commerciale, d’autant plus qu’Albert Heijn vend des produits qu’on ne trouve pas dans d’autres magasins. Par ailleurs la fermeture serait néfaste pour le développement de cette zone de la ville. De plus la concentration des magasins Albert Heijn est bien plus dense dans le nord du pays que dans la région de Louvain.
Le magasin de Louvain n’a ouvert ses portes qu’en 2015 et emploie 65 personnes.
Intervention dans la procédure
Ces derniers jours une pétition online pour empêcher la fermeture du magasin de Louvain a été signée par environ 2.500 personnes.
C’est pourquoi la ville de Louvain souhaite intervenir dans la procédure auprès de l’Autorité belge de la concurrence. Pour ce faire la ville doit pouvoir motiver sa demande. C’est la première fois qu’une commune interviendrait dans une telle procédure.
Actuellement Albert Heijn compte 38 magasins en Flandre. Certains sont gérés par le groupe néerlandais lui-même, alors que d’autres sont exploités par des franchisés indépendants.