La vente de l’inventaire du sixième et dernier magasin Makro est terminée. Les ventes rapportent à la chaîne belge en faillite un total de plus de 2 millions d’euros. Entre-temps, les immeubles ont l’air délabrés.
430.000 euros à Deinze
Lundi, la vente de la faillite du dernier magasin Makro – celui de Deurne – s’est achevée. Même si cinq autres succursales l’ont précédé pendant un mois et demi, le contenu du magasin a encore attiré de nombreux acheteurs potentiels. Des chariots de supermarché au chariot élévateur, tout a été vendu pour un montant total de 430 000 euros.
Plus d’un cinquième au-dessus des attentes de Christophe Moyersoen, directeur de la maison de vente aux enchères Auctim Moyersoen. « Beaucoup d’acheteurs ont apparemment pensé que c’était le moment ou jamais, » a-t-il déclaré à Gazet van Antwerpen. Une fois de plus, la demande internationale a été forte, de l’Europe de l’Est à la Libye. « Plus de 130 000 personnes ont visité le site web de la vente aux enchères. Au total, des personnes originaires de 69 pays ont fait une offre. »
En veilleuse
Les acheteurs viendront chercher leurs articles au magasin cette semaine, mais ils y trouveront également un tas de déchets de plus en plus important. Sur le parking du magasin à Deurne, les déchets abandonnés sont un problème croissant. GvA a même trouvé des bidons d’huile de moteur ouverts, susceptibles de s’écouler dans les égouts. Le propriétaire Wholesale Real Estate Belgium a promis à la ville d’Anvers de ramasser les déchets d’ici la fin du mois et de fermer une grande partie du parking.
Au total, les ventes aux enchères de l’inventaire ont permis de récolter plus de 2 millions d’euros. Cet argent sera utilisé par les curateurs pour dédommager (partiellement) les fournisseurs, le personnel et d’autres créanciers de Makro Cash & Carry Belgium en faillite. Les créanciers ont toutefois jusqu’au 10 janvier 2024 pour s’adresser aux curateurs. Le propriétaire Metro ne sait pas encore ce qu’il adviendra des biens immobiliers.