Recalé à 93,03%
Durant le second tour de l’offre d’acquisition, Finances & Industries SA, le holding des actionnaires familiaux qui dirige le fabricant de boissons Spadel, n’a de nouveau pas réussi à atteindre le seuil de 95% du capital. Après le premier tour, le dirigeant Marc du Bois s’était approprié 92,9% du capital, après le second tour, il échoue à 93,02%.
Cela signifie concrètement que pour le moment, le holding familial n’est pas en mesure de mener à bien son projet de faire sortir Spadel de la bourse. Pour ce faire, il faut posséder 95% des actions. Si cela devait être le cas, le premier actionnaire pourrait procéder au ‘squeeze out’ et ‘enfumer’ les actionnaires restants, lisez : les obliger à vendre leurs actions. Mais les choses n’en sont pas là. Sans doute que l’opposition de l’organisme d’investissement Deminor, qui a toujours déclaré que l’offre était trop faible, y est pour beaucoup.
De toute façon, Finances & Industries maintient le droit de demander une suppression de la cotation en bourse. Pour ce faire, le holding devra recevoir l’approbation d’Euronext Brussels et de l’organe de contrôle boursier FSMA (l’Autorité des Services et Marchés Financiers). Celle-ci peut s’y opposer dans l’intérêt de la protection des petits actionnaires.