Les syndicats et la direction de Smatch et Match ont entamé des discussions constructives à propos des restructurations à venir. Le propriétaire de Louis Delhaize promet d’investir 40 millions d’euros, mais pourrait fermer 16 magasins.
Un début de concertation positif
La première réunion entre la direction de Match/Smatch et les employés vendredi dernier s’est déroulée dans une atmosphère positive et ouverte, selon les syndicats. Une réunion sera dorénavant prévue chaque semaine.
Lors de la première réunion, la direction aurait répondu à bon nombre de questions posées par les représentants du personnel, même si ceux-ci n’ont pas encore divulgué les informations obtenues. Il faut du temps pour traiter toutes ces informations, affirment les syndicats.
Les syndicats veulent éviter un maximum de licenciements secs, par exemple en proposant des prépensions en guise d’alternative. Catherine Roisin du Setca affirme que le PDG Stéphane de Rango comprend cette préoccupation, selon Belga. 210 emplois sont actuellement menacés.
Dans le rouge depuis 2013
Le Groupe Louis Delhaize envisage une importante restructuration de ses filiales Smatch and Match qui seraient déficitaires depuis 2013. Sept magasins Match et neuf magasins Smatch sont menacés de fermeture. D’autre part, il existe un plan de relance qui prévoit un investissement de 40 millions d’euros dans la modernisation des magasins, dans l’e-commerce et dans une nouvelle attention accordée aux marques de distributeur et aux produits de premier prix.
Le plan de relance a reçu le soutien des syndicats jusqu’à présent et, selon le Setca, il semble innovant et ambitieux. Ne rien faire n’est pas une option si les deux marques veulent survivre « à moyen et à long terme », a précisé Stéphane de Rango.