Pour la deuxième année consécutive la viticulture belge a dû faire face à des conditions météo peu favorables. Néanmoins le secteur se porte bien, avec une augmentation de la production de 12% par rapport à 2016 et un nombre croissant de viticulteurs.
Production doublée en 5 ans
Avec une production de 845.078 litres de vin en 2017 le secteur viticole belge n’est pas parvenu à pulvériser le record de l’année 2015, durant laquelle plus d’un million de litres de vin avaient été embouteillés. Tout comme en 2016, le secteur l’an dernier a dû faire face au gel en avril, d’où une production inférieure aux attentes. Néanmoins il est question de croissance : comparé à 2016 les vignes belges ont produit environ 92.000 litres de vin en plus, soit une croissance de 12%.
« En cinq ans la production de vin dans notre pays a doublé », explique le ministre fédéral de l’Emploi, de l’Economie et des Consommateurs, Kris Peeters, dans le journal De Standaard : « La qualité de nos vins aussi s’améliore, ce qui se traduit par un nombre croissant de vins dont l’appellation d’origine (AOP) ou l’indication géographique (IGP) sont protégées. »
En Flandre, où sont produits 55% des vins belges, les vins de Hesbaye et les vins mousseux flamands par exemple bénéficient déjà d’une telle reconnaissance. En Wallonie le Vin des Côtes de Sambre et Meuse a obtenu une reconnaissance officielle pour les millésimes 2013-2016.
Vins mousseux
Le vin belge, dont la production augmente le plus, est le vin mousseux : avec une production de 345.036 litres (41%) il est suivi de près par le vin blanc (339.243 litres ou 40%). La part de marché des vins rouges (16%) et rosés (3%) belges reste plutôt limitée.
La croissance de la production viticole belge s’explique en partie par le nombre croissant de viticulteurs dans nos contrées : entre 2014 et 2017, 33 entreprises viticoles actives se sont ajoutées, portant le nombre total à 129, avec par conséquent une augmentation de la surface viticole qui est passée de 192 à 341 hectares.