L’ère ‘post-quota’
Début avril, les quotas laitiers européens ont été supprimés après 31 ans. L’industrie laitière belge s’attend dès lors à une forte augmentation de la quantité de lait importé et a clairement anticipé l’ère ‘post-quota’, c’est ce qui ressort des statistiques annuelles sur les produits laitiers du SPF Economie.
« On remarque une augmentation significative de la production de produits laitiers de conservation et donc plus facilement commercialisables, comme le beurre, les poudres de lait, le lait concentré et le fromage », semble-t-il. Ainsi, l’année dernière, on a noté une augmentation de la production de beurre de 19,7%, des poudres de lait de 21,5%, du lait concentré et du lactosérum de 19,5%, du fromage de 6%, et des crèmes glacées de 6,4%.
Puisqu’il n’existe plus de restrictions sur l’approvisionnement de lait frais, l’industrie espère ainsi conserver de la capacité de transformation pour faire face à l’arrivée supplémentaire.
4 milliards de litres de lait de vache
En 2014, près de 886 millions de litres de lait de consommation, de lait chocolaté et de boissons vitaminées à base de lait ont été produits. Les produits laitiers frais, comme le yaourt, les boissons lactées fermentées, la crème et les desserts, ont enregistré un volume de production de 500.000 tonnes (+1.3%). De plus, 190.000 tonnes de poudre de lait, 81.000 tonnes de fromage, 81.000 tonnes de lait concentré et de lactosérum, ainsi que 42.000 tonnes de beurre de laiterie ont été produits.
Pour fabriquer ces produits, pas moins de 4 milliards de litres de lait de vache, 147 millions de litres de crème et 66 millions de litres de lait écrémé ont été utilisés – dont une partie a été importée, toujours selon le SPF Economie.