Plus de la moitié des magasins Delhaize exploités par des entrepreneurs indépendants ouvrent leurs portes tous les dimanches. Cela pourrait avoir un impact sur les conditions de concurrence dans le secteur des supermarchés.
Étudiants et travailleurs flexibles
33 succursales Delhaize sont désormais exploités par des franchisés indépendants, et plusieurs autres le seront dans les prochaines semaines : le détaillant a en effet déjà trouvé un acquéreur pour 70 % de son parc de magasins. Sur les 33 magasins franchisés, 16 ouvriront désormais leurs portes tous les dimanches, selon De Tijd, et quatre autres prévoient de le faire prochainement. Quatre magasins situés dans des centres commerciaux ouvriront lorsque le centre organisera des journées de shopping le dimanche.
« Neuf magasins n’ouvriront pas le dimanche ou n’ont pas encore pris de décision », a déclaré Roel Dekelver, porte-parole de Delhaize, au journal. « Le nombre de supermarchés qui doivent encore être franchisés et qui ouvriront le dimanche n’est pas clair. La décision revient à leur nouvel opérateur ». Grâce aux ouvertures dominicales, Delhaize pourrait attirer les clients des chaînes qui n’ouvrent pas le dimanche, comme Colruyt, Aldi, Lidl et les hypermarchés Carrefour. Cela pourrait alors se traduire par des gains de parts de marché.
Pour réduire les coûts de main-d’œuvre le dimanche, les entrepreneurs font souvent appel à des étudiants, à des travailleurs temporaires et à des flexi-jobbers. Les employés des succursales transférées conservent leur salaire et leurs conditions de travail : cela signifie qu’ils ne peuvent pas être contraints de travailler le dimanche et qu’ils empochent une forte prime pour ce travail dominical, pouvant aller jusqu’à trois fois le salaire de semaine.