25% des paiements avec chèques-repas par voie électronique
« Il s’agit de faire les choses dans l’ordre », estime Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos : « Il faut d’abord une large acceptation du système par les commerçants, avant de convaincre les employeurs. Maintenant qu’il est possible de payer par e-chèques dans de nombreux commerces, les employeurs suivent le mouvement. Aujourd’hui un chèque-repas sur trois est électronique. »
Une évolution que l’on constate aux caisses des établissements horeca et des supermarchés : « Dans l’horeca la part des e-chèques a augmenté de 300% durant la période de janvier à aujoud’hui. Environ 15% des paiements par chèques-repas s’y effectue par voie électronique. Dans les supermarchés, où les e-chèques ont très vite été acceptés, cette part s’élève à 25%. »
Suppression de la version papier
Maintenant que les chèques-repas électroniques ont fait leur percée, Comeos estime qu’il est grand temps de supprimer la version papier, car actuellement avec la coexistence des deux systèmes « les commerçants doivent supporter à la fois la charge du traitement administratif des chèques papier, ainsi que les frais des transactions électroniques. »
Malgré tout Dominique Michel n’est pas un fervent adepte de la version électronique : « La meilleure solution serait la suppression totale des chèques-repas. Cela reste un instrument artificiel – il serait plus avantageux pour toutes les parties concernées que le montant net soit versé mensuellement en même temps que le salaire. »
Traduction : Marie-Noëlle Masure