La moitié des magasins belges de Lidl resteront fermés ce vendredi, car la direction et les syndicats ne sont pas parvenus à un accord sur les mesures à prendre pour diminuer la charge de travail. Une nouvelle concertation est prévue cet après-midi.
La colère du personnel chez Lidl ne date pas d’hier : début avril une première grève locale avait déjà éclaté en Flandre occidentale. Les syndicats avait alors dénoncé le « régime de terreur » instauré par le discounter allemand. Le 11 avril le syndicat LBC-NVK a déposé un préavis de grève nationale, après l’échec de la concertation sociale avec la direction de Lidl.
Ce mercredi la grève nationale s’est finalement déclenchée : 79 points de vente (principalement au Limbourg) ont fermé leurs portes. Hier le nombre de magasins fermés atteignait 128 (voire même 147, selon certaines sources). Ceux-ci resteront d’ailleurs fermés aujourd’hui. La situation déjà houleuse s’est aggravée lorsque le syndicat chrétien a accusé la direction d’inciter les gérants de magasins à licencier les grévistes, ce que dément formellement la direction.
La suite des négociations, prévue pour mi-mai, a été avancée et aura lieu cet après-midi à 14h. Reste à voir si les syndicats, qui jugeaient les précédentes propositions de la direction insuffisantes, approuveront les mesures que mettra sur table le management en vue de diminuer la charge de travail. Si les deux parties ne parviennent pas à un accord, les syndicats menacent d’étendre le mouvement de grève.