La Ligue des Familles, le Gezinsbond et l’organisation des consommateurs Test-Achats ont engagé le combat contre les fabricants qui utilisent des personnages de dessins animés pour promouvoir leurs encas caloriques auprès des enfants.
1 enfant sur dix souffre d’obésité
Plus d’un enfant sur dix est en surpoids, affirment les initiateurs, ce qui est en partie la faute des producteurs d’encas : en associant leurs produits aux personnages de dessins animés, comme Maya, Plop ou encore K3, leurs publicités poussent les enfants vers des aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés.
Pour contrecarrer cette pratique, les trois organisations ont créé le site nojunkfood4kids.be, qui passe en revue une centaine de produits s’adressant spécifiquement aux enfants. Il s’agit notamment des biscuits Dinosaurus de Lotus, des Frosties de Kellogg’s, des snacks Maya de Croky, du champagne pour enfants de Disney Planes et des glaces de Pat le pirate. A propos des biscuits Dinosaurus de Lotus le site prévient qu’ils sont trop gras, trop sucrés et trop caloriques. Il ne faut pas les bannir, mais pas non plus les laisser envahir notre quotidien.
Mais le site donne également quelques bons exemples, notamment les yaourts. Globalement les yaourts pour enfants ne sont pas plus sucrés que les versions pour adultes. Toutefois les emballages contiennent des portions très variables : 125 g pour les yaourts Frozen, 60 g pour Yogo, 40 g pour Filou. Il faut donc adapter les portions à l’âge de l’enfant, conclut le site.
Interdiction de publicités destinées aux enfants
Les trois organisations appelle également les autorités à interdire les publicités (à la télévision, à la radio, sur internet et via GSM ) pour les enfants de moins de 12 ans, voire même de 14 ans, pour les produits du sommet de la pyramide alimentaire. Cette interdiction doit être valable pour toute l’Europe, car les enfants belges regardent les chaînes télévisées françaises et néerlandaises et ont accès à internet qui ne connaît pas de frontières.
En outre les organisations demandent à ce que les fabricants pratiquent un marketing responsable sur les emballages alimentaires pour enfants, sans mascottes inspirées de personnages de dessins animés et sans jouets à collectionner.