Carrefour est en colère contre les syndicats : dix-sept hypermarchés de la chaîne sont restés fermés, alors que les concertations concernant le plan de restructuration sont encore en cours.
BBTK : « Pas à notre demande »
Le syndicat socialiste SETCa/ BBTK parle d’une grève spontanée, qui s’est déclenchée parce que les négociations ne progressaient pas. Faux, réplique Baptiste van Outryve, porte-parole de Carrefour : « Nous voulons poursuivre, mais nous avons reçu 800 questions des syndicats auxquelles nous devons répondre et quatre fois la demande de présenter la nouvelle organisation de travail. En outre, nous avons composé ensemble l’agenda des concertations », précise-t-il dans le journal De Morgen.
Hier Jan De Weghe du syndicat BBTK avait pourtant laissé entendre – toujours dans le journal De Morgen – qu’il espérait que les actions ne se poursuivraient pas, « car les négociations avec la direction sont encore en cours. Nous ne voulons pas entreprendre d’actions à ce stade. » Néanmoins aujourd’hui le mouvement de grève s’est fortement étendu : mercredi seuls cinq hypermarchés avaient gardé porte close, aujourd’hui ils sont déjà dix-sept.