Les personnes fort occupées mangent chaque jour leur lunch et leurs en-cas au travail. Il ne faut donc pas sous-estimer l’importance de cet endroit dans l’univers du snacking.
Distributeur
Dans ce contexte, le distributeur automatique joue un rôle toujours plus important. D’après la grande enquête de Food in Mind et iVox sur les snacks, 7 consommateurs sur 10 sortent de temps à autre une boisson du distributeur, et 1 sur 2 y prélève parfois un snack. Mais tout le monde n’a pas – loin s’en faut – l’opportunité de se servir au distributeur.
76% des personnes ayant un travail y disposent d’un réfrigérateur, 72% d’un four à micro-ondes. 67% peuvent utiliser un distributeur de café, 57% un distributeur d’autres boissons. Seuls 56% disposent d’un lieu distinct pour manger leur lunch.
Petit pain
Plus de 60% des répondants mangent tout bonnement leur lunch au bureau, devant leur PC. Un bon 20% mangent dans un endroit distinct (par exemple un coin-café), 13,5% disposent d’un réfectoire ou d’une cafétéria/d’un restaurant d’entreprise.
50% ont une boulangerie ou une sandwicherie dans le quartier, 44% ont un magasin à proximité pour acheter quelque chose. Il n’est donc pas étonnant que plus de la moitié des consommateurs aillent de temps à autre acheter un petit pain pendant la pause de midi. Un sur trois le fait régulièrement, un sur huit au moins chaque semaine. En revanche, près de la moitié vont de temps en temps manger un bout sur le pouce, voire un repas chaud complet, dans les environs.
Infrastructure abordable
Vu la récession, peu d’employeurs investissent encore dans l’‘in home catering’ pour leur personnel. La plupart considèrent plutôt une cuisine d’entreprise comme un coût que comme un service utile. Mais en même temps, chaque organisation clame haut et fort combien il est difficile et important d’attirer les bons collaborateurs et surtout de les conserver, observe Eddy Bovijn de Food in Mind.
“Que faut-il penser du gestionnaire des ressources humaines qui séduit un travailleur avec une superbe voiture de société et une panoplie d’options, mais s’abstient en même temps de fournir des infrastructures quotidiennes abordables telles qu’un restaurant convivial ou un coin-café ? Les travailleurs sont alors obligés d’aller chercher un petit pain à l’extérieur ou de consommer un snack à leur bureau ou devant leur PC.”
“Nous connaissons pourtant des success stories de facility managers qui proposent une offre claire et adaptée pour les blue comme les white collars d’une même entreprise. Nous pouvons également citer l’expérience positive d’une multinationale qui propose du café gratuit dans un restaurant d’entreprise, mais aussi un ‘délicieux café Illy’ dans un sympathique coin-café moyennant paiement.”