Les performances des premiers magasins américains de Lidl sont ‘terriblement faibles’, indiquent les médias allemands et américains. Dès lors le mangement a décidé d’intervenir et de renforcer son emprise sur les opérations outre-Atlantique depuis l’Allemagne.
L’impatience grandit
C’est avec de hautes ambitions que Lidl a ouvert ses premiers magasins américains le 15 juin de cette année. Avec le hashtag #RethinkGrocery le discounter s’est positionné comme un novateur et le coup d’envoi a marqué le début d’une guerre des prix intense aux Etats-Unis. Plus de trois mois plus tard le retailer compte 37 points de vente outre-Atlantique, mais les résultats sont décevants et la direction commence à s’impatienter.
Le magazine Lebensmittel Zeitung, généralement bien informé, indique que l’ancien CEO de Lidl Espagne, Michael Aranda, a été chargé de superviser les activités américaines depuis le quartier général allemand à Neckarsulm. Le discounter n’est pas satisfait de la mise en œuvre du plan d’expansion et renforce donc son emprise. Les performances de certains magasins sont « terriblement faibles », lit-on sur le site américain Supermarket News.
Les porte-parole de Lidl confirment la nomination d’Aranda, mais nient le fait que l’expansion américaine pose problème et ajoutent même que les premiers résultats dépassent les attentes. Dans les semaines à venir le discounter ouvrira d’autres magasins, en Caroline du Nord et en Virginie.