Un consommateur sur deux estime que la date de péremption sur les emballages des denrées alimentaire est la principale cause du gaspillage alimentaire. Une quantité de nourriture encore consommable finit ainsi à la poubelle.
La DLUO face à la DLC
Un consommateur sur quatre ne connaît pas la différence entre la « Date Limite d’Utilisation Optimale » (DLUO) et la « Date Limite de Consommation » (DLC), c’est ce qui ressort d’une enquête menée par le producteur d’emballages Tetra Pak auprès de 300 consommateurs. L’enquête cadre dans la campagne FiniLaDLUO lancée par Tetra Pak pour informer et sensibiliser les consommateurs à réduire les déchets.
Un consommateur sur quatre jette la viande, le poisson et les œufs avant ou le jour même de la DLC sans regarder, sentir ou gouter s’il est encore raisonnable de manger le produit. Un consommateur sur quatre jette les produits laitiers le jour même, soit un jour ou deux dépassant la DLUO, et un consommateur sur trois fait la même chose pour les jus de fruits.
La qualité est garantie
Pour faire face à la confusion autour des dates d’expiration, Tetra Pak a demandé à des experts de l’industrie alimentaire d’inventer un meilleur terme que la DLUO. Les meilleures propositions ont été présentées aux consommateurs. « Qualité garantie jusque » remporte la palme avec 30% des voix. Ce terme précise que les produits sont souvent encore parfaitement consommables lorsque la DLUO est dépassée.
Il est frappant de constater que deux consommateurs sur trois jetteraient moins de nourriture si le terme DLUO devait être remplacé. 56% auraient moins peur de tomber malade en mangeant des produits dont la date de péremption a été atteinte et, en cas d’introduction d’un nouveau terme, 57% regarderaient, goûteraient ou sentiraient plus souvent les produits alimentaires avant de les jeter.
Le consommateur perçoit encore d’autres possibilités pour aborder les produits alimentaires et les dates de péremption de manière plus consciente : des informations sur la conservation et la durée de conservation du produit à mentionner sur l’emballage (77%), l’utilisation de symboles visuels qui clarifient les termes DLUO et DLC (54%) ou des informations dans les rayons des supermarchés (33%).