La Commission européenne a ouvert une enquête officielle sur Mondelez. Le fabricant de biscuits est soupçonné d’avoir violé les règles de concurrence en créant des obstacles au commerce transfrontalier de ses produits au sein de l’Union européenne.
Prix artificiellement gonflés ?
« Le chocolat, les biscuits et le café sont des produits que les citoyens européens consomment au quotidien », a déclaré Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence. « Nous ouvrons une enquête officielle pour déterminer si Mondelez, un important producteur de ces produits, a entravé la libre concurrence par le biais de diverses pratiques limitant les flux commerciaux, ce qui a finalement entraîné une hausse des prix pour les consommateurs. »
Concrètement, la Commission veut savoir si le fabricant de biscuits a conclu avec ses clients des accords leur interdisant de vendre certains produits Mondelēz dans d’autres États membres de l’UE. Cela aurait créé une pénurie, qui aurait à son tour entraîné une hausse des prix.
Selon RTL, le montant d’une éventuelle amende pour violation des règles de concurrence pourrait aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires. Dans le cas de Mondelez, cela signifie une amende maximale d’environ 2,5 milliards d’euros.