La chaîne de supermarchés Jumbo change ses emballages pour réduire l’utilisation de plastique. Le principal changement : la viande hachée conditionnée dans des sachets en plastique. Cette initiative devrait permettre d’économiser des centaines de milliers de kilos de plastique par an.
20% de matériaux d’emballage en moins
Au printemps, Jumbo mettra sur le marché de nouveaux emballages pour la viande hachée et les champignons. Comme ses concurrents, le détaillant hollandais remplace les barquettes de champignons bleues par des barquettes transparentes, plus recyclables, et supprime également le couvercle. Il est remplacé par une fermeture hermétique. À elles seules, les nouvelles barquettes de champignons devraient permettre d’économiser 25 000 kilos de plastique par an.
Toujours au rayon frais, les bananes seront présentées dans un rouleau de papier, afin d’utiliser 78% de plastique en moins, soit l’équivalent de 19 000 kilos, tandis que les emballages des pommes de terre de marque distributeur compteront 11% de plastique en moins. Par ailleurs, à partir du printemps, les pommes de terre biologiques seront emballées exclusivement dans du papier. Au total, d’ici à 2025, Jumbo veut réduire l’utilisation de matériaux d’emballage d’au moins 20% par rapport à 2019.
Recyclage des emballages en plastique
Le changement le plus frappant est le nouveau « flowpack » pour la viande hachée. Depuis le 1er avril, la viande hachée n’est plus présentée sur une barquette mais dans un sachet plastique. Cette méthode permet d’économiser 70% de plastique pour un emballage de 500 grammes. Tous les produits à base de viande hachée de la chaîne de supermarchés franchiront progressivement le pas au cours de cette année, ce qui devrait permettre d’économiser environ 300 000 kilos de plastique par an.
Parallèlement, Jumbo participe également à un projet pilote du Plastic Pact, qui travaille à l’amélioration du recyclage du plastique polypropylène dérivé de combustibles fossiles. L’objectif est, à terme, que les emballages puissent être réutilisés dans le secteur alimentaire.
« Nous étudions une méthodologie de tri innovante de FiliGrade, qui permettra aux installations de tri d’identifier facilement les emballages alimentaires grâce à un filigrane numérique (CurvCode). Grâce à ce CurvCode, les emballages alimentaires peuvent être triés et le matériau peut être recyclé pour fabriquer de nouveaux emballages alimentaires », explique le responsable du groupe de travail, Roland ten Klooster, de l’Université de Twente.