Simple food-truck vendant des fruits de mer à ses débuts il y a dix ans, Jean sur Mer est aujourd’hui une authentique marque. Et cela n’a pas échappé à plusieurs enseignes de la grande distribution.
Caravane
Jan Kegels a créé son entreprise à 32 ans, après avoir travaillé dans l’automobile et les assurances. À bord d’un premier food-truck, l’entrepreneur vendait des produits de la mer et de la streetfood maison haut de gamme comme des croquettes de crevettes, du kibbeling, des fish-and-chips et des fruits de mer. « C’était énormément de travail, mais j’étais libre chaque jour de choisir ma trajectoire et mon emploi du temps », déclare-t-il dans De Tijd. Deux autres food-trucks se sont ajoutés par la suite. Alors que les boutiques et autres établissements horeca étaient de plus en plus nombreux à proposer les produits de la mer de Jan Kegels.
Quand la crise sanitaire a éclaté en mars dernier, il a converti ses food-trucks en drive-in où les clients pouvaient enlever ses plats. Il a également ouvert une dark kitchen pour collaborer avec des services de livraison comme Uber Eats et Takeaway.com. « Le concept de livraison a fait office d’étude de marché sur le terrain. Nous avons pu expérimenter des plats et voir où se situait la demande. »
Bar à poisson populaire
En décembre – en pleine période de confinement –, il a ainsi ouvert Jean sur Mer Harbour Café sur la Groenplaats d’Anvers. Le concept est en quelque sorte un bar à poissons populaire où l’on peut à la fois trouver de la streetfood et boire une bière.
Le mois dernier, Jean sur Mer The Shop a également ouvert ses portes à Brasschaat. L’idée est de rendre à la poissonnerie traditionnelle sa gloire d’antan, même si le concept dépasse la simple poissonnerie. Outre du poisson frais, les clients peuvent également y trouver des plats préparés et des salades. Des endroits où s’asseoir sont également aménagés à l’intérieur et à l’extérieur.
Jan Kegels souhaite à présent ouvrir des établissements Harbour Café et The Shop dans d’autres villes flamandes également. « Je rêve d’un nouveau Harbour Café et d’un nouveau Shop par an. » L’objectif est de financer cette expansion avec ses propres ressources provenant des établissements existants. « Mais j’aimerais aussi voir nos produits de marque dans les supermarchés. » Des négociations avec Colruyt et Delhaize ont déjà commencé.