Inex, la laiterie belge connue auprès du public pour ses briques de lait dans les écoles, a choisi de croître en Asie. Au cours de la mission économique en Corée du Sud, l’entreprise a conclu un accord de livraison de 800 tonnes de crème par an.
4 containers de crème par mois
Durant la mission économique en Corée du Sud, la CEO Catherine Pyck a signé un accord avec Yoonique concernant la livraison de quatre containers de crème par mois, ce qui représente près de 800 tonnes de crème sur base annuelle.
« Il y a à peine un an, l’entreprise sud-coréenne Yoonique nous a contactés pour développer une crème spécifique pour eux», précise la CEO au journal d’affaires De Tijd. « Elle revendra cette crème à certains restaurants et traiteurs, notamment. Lorsque le produit était presqu’au point, nous avons réalisé que nous n’avions pas encore de licence d’exportation pour la Corée du Sud. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour résoudre le problème au plus vite. Dans le cadre de la mission économique, nous avons signé le contrat à Séoul aujourd’hui, après avoir obtenu notre licence d’exportation avant-hier. »
La Hollande est notre principal pays d’exportation
Inex compte quelques 400 employés. L’année dernière, l’entreprise a enregistré un bénéfice net de 3 millions d’euros sur un chiffre d’affaires qui varie entre 130 et 150 millions d’euros en fonction du prix du lait. La moitié de ce chiffre d’affaires provient de l’étranger.
« La Hollande est notre principal pays d’exportation. Nous y sommes réellement le concurrent des grandes coopération », peut-on lire dans le journal. « Mais nous sommes également présents dans d’autres pays. Plusieurs pays en Asie souffrent d’une pénurie de produits laitiers (entiers principalement). En Chine, nous réalisons déjà 2 pour cent de notre chiffre d’affaires groupe. Avec notre partenaire chinois, nous avons développé un yaourt à boire entier sucré qui se vend très bien. Nos marges sur les produits laitiers entiers sont plus importantes. Ces produits sont très intéressants pour l’exportation, également vers des pays lointains. » Catherine Pycke reste néanmoins prudente : « Je me méfie quelque peu du marché chinois. Il est tellement imprévisible. Je ne voudrais pas que l’entreprise soit trop dépendante de ce marché. » L’accord conclu avec la Corée du Sud va déjà servir de contre-balancier.
Inex fait partie des quinze entreprises belges qui ont signé des partenariats au cours de la traditionnelle signing ceremony qui s’est tenue hier à Séoul dans le cadre de la mission économique en Corée du Sud.