Greenyard tourne à plein régime : les ventes ont fortement augmenté avec la pression engendrée par la crise du coronavirus et les bénéfices ne sont pas en reste. C’est en tout cas ce que rapporte le transformateur de légumes dans une update temporaire de ses prévisions.
Forte croissance
Le transformateur de fruits et légumes Greenyard continue de tourner à plein régime durant la crise du coronavirus, a fait savoir à la société dans une update temporaire liée à la situation actuelle. « La rapidité, la transparence et l’efficacité du modèle de partenariat permettent notamment à Greenyard, à ses partenaires et à ses producteurs de maintenir une chaîne d’approvisionnement solide », affirme l’entreprise avec une certaine fierté.
La demande s’est fortement intensifiée depuis le début de la crise du coronavirus, et bien que les coûts aient également augmenté (à cause de la hausse des prix d’achat, des coûts de transport et de traitement, selon ses dires), les bénéfices suivront la même trajectoire. Auparavant, Greenyard tablait sur un bénéfice d’exploitation (EBITDA) compris entre 88 et 93 millions d’euros, mais il serait désormais supérieur de 1,5 à 2 millions d’euros.
La transformation se poursuit
L’augmentation des bénéfices serait néanmoins principalement due à la transformation de Greenyard, qui se poursuit entre-temps. Selon la direction, ils s’efforcent notamment de revitaliser les volumes et les marges, de rationaliser et de rendre l’organisation plus efficace, de gérer rigoureusement les coûts et d’améliorer l’efficacité opérationnelle, entre autres, de la logistique.
Le chiffre d’affaires annuel total devrait atteindre un peu plus de 4 milliards d’euros. Avant l’éclatement de la crise du coronavirus, le chiffre d’affaires avait augmenté de 2,4 %. La dette nette de l’entreprise a également diminué de 25 millions d’euros, bien qu’un certain nombre de désinvestissements prévus n’aient pas encore pu être réalisés.