Le front commun syndical mène une action chez Lidl vendredi en raison de la charge de travail élevée, du nombre croissant d’étudiants en emploi et du non-respect d’une convention collective. La plupart des magasins resteront toutefois ouverts.
« Manque de respect »
Les employés des succursales belges de Lidl cessent le travail vendredi à l’initiative du front commun syndical. Les 311 magasins ne resteront pas tous fermés toute la journée, mais s’ils ouvrent, ce sera avec un nombre limité d’employés et des horaires limités, a déclaré une représentante du syndicat chrétien CNE à l’agence de presse Belga. La charge de travail toujours croissante, la proportion trop élevée d’étudiants, l’augmentation du nombre de malades et le non-respect d’une convention collective sont les raisons de cette action.
« La direction se montre totalement irrespectueuse envers les travailleurs, renonçant entre autres à octroyer une prime au pouvoir d’achat sous prétexte que l’entreprise n’est pas bénéficiaire », peut-on entendre. Selon le syndicat, une majorité des quelque 10 000 employés de Lidl bénéficient de « contrats précaires ». 6,9 % des employés sont des étudiants : selon la CNE, la chaîne souhaite que cette proportion atteigne 12 %.
La direction de Lidl a bon espoir que la plupart des magasins seront ouverts vendredi : « Il ne faut pas susciter l’inquiétude de la clientèle. Quelques actions sont attendues en Wallonie, émanant d’une organisation syndicale, mais l’ensemble des magasins seront bien accessible », a déclaré une porte-parole.