La crise sanitaire a été bénéfique pour Greenyard : le transformateur de fruits et légumes a vu son chiffre d’affaires augmenter de 11,4 % au premier trimestre. Les consommateurs ont surtout acheté plus de produits frais, mais le groupe est également reconnaissant à ceux qui se sont constitué des réserves de légumes surgelés et en conserve au début de l’épidémie.
Plus de fruits et légumes frais
Greenyard a connu un excellent premier trimestre : c’est l’une des rares entreprises à évoquer un impact positif de l’épidémie, notamment en termes de ventes. Le chiffre d’affaires a progressé de 11,4% à 1,15 milliard d’euros. Contraints de rester à la maison, les consommateurs ont cuisiné davantage et mangé plus de produits frais. Il en a résulté une hausse significative des volumes qui a accru les ventes de 100 millions d’euros. Dans le frais, le chiffre d’affaires a gagné 12,9% à 959 millions d’euros.
Bien que les réserves accumulées par les consommateurs au début du confinement aient également stimulé les ventes de produits de longue conservation (surgelés et en conserve), Greenyard évoque un effet corona négatif dans cette catégorie : l’horeca et l’industrie (grandes cuisines) ont en effet décroché alors que ce sont traditionnellement les plus gros clients. Greenyard a cependant enregistré une légère croissance de 4,6% à 190,3 millions d’euros dans ce segment.
Malgré l’impact de la pandémie, Greenyard qualifie cette croissance de durable. Le transformateur affirme avoir notamment consolidé un grand nombre de relations commerciales à long terme. Ainsi, Delhaize a annoncé au début de cette année qu’il s’approvisionnerait auprès de Greenyard pour 80% de ses fruits.