Après plusieurs années difficiles, Greenyard a vu son chiffre d’affaires augmenter de 8 % lors du dernier exercice. Son taux d’endettement a fortement diminué. Le transformateur de légumes a donc de bonnes nouvelles pour ses actionnaires.
Chiffres préliminaires
Le fournisseur de fruits et légumes Greenyard a connu un exercice financier solide : les ventes nettes comparables ont augmenté d’environ 8 % pour atteindre environ 4,6 milliards d’euros, selon les chiffres préliminaires publiés par l’entreprise. L’EBITDA ajusté s’est élevé à environ 167 millions d’euros, soit une légère hausse par rapport à l’année dernière. Le bénéfice net s’est élevé à un peu moins de 10 millions d’euros, contre 16,9 millions d’euros l’année dernière. Les résultats complets seront publiés par la société le 14 juin.
La dette financière nette du groupe est tombée à environ 280 millions d’euros, ce qui représente une forte amélioration par rapport aux 304 millions d’euros de l’année dernière. En conséquence, le ratio d’endettement diminuera encore de 2,4 à 2,2 fois l’EBITDA à la fin de l’exercice 2022/2023. Il s’agit d’une nouvelle importante, car Greenyard a longtemps été confronté à des niveaux d’endettement élevés. L’année dernière, le groupe a pu réaliser un refinancement important.
De bonnes perspectives
Pour l’exercice en cours, qui se termine en mars 2024, Greenyard prévoit un chiffre d’affaires net d’environ 4,9 milliards d’euros et un EBITDA ajusté compris entre 175 et 180 millions d’euros. D’ici mars 2026, le groupe vise un chiffre d’affaires de 5,4 milliards d’euros et un EBITDA ajusté compris entre 200 et 210 millions d’euros.
Le fait que l’entreprise soit de nouveau sur la bonne voie est également une bonne nouvelle pour les actionnaires, qui pourront se réjouir d’un dividende de 0,10 euro par action – pour la première fois depuis cinq ans.