A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels Greenyard annonce une très nette amélioration de la rentabilité et une accélération de la croissance du bénéfice durant la deuxième moitié de l’exercice comptable.
Perspectives positives
Pour les six premiers mois de son exercice décalé (d’avril à septembre) le transformateur de fruits et légumes s’attend à un bénéfice brut d’exploitation (ebitda) compris entre 43 et 45 millions d’euros, soit une très nette progression par rapport à l’ebitda de 23,3 millions d’euros du précédent semestre. Selon Greenyard cette amélioration est attribuable à « l’implémentation rigoureuse du plan de transformation, fortement axé sur les marges et les volumes rentables et le rajustement des frais généraux ». En outre l’entreprise prévoit que l’impact de ce plan sera encore plus important durant la deuxième moitié de l’exercice.
Durant le premier trimestre (avril-juin) Greenyard a enregistré un chiffre d’affaires de 1,03 milliard d’euros, soit un recul de 2,6% par rapport à la même période un an plus tôt. La baisse provient de la division des fruits et légumes frais, dont le chiffre d’affaires a reculé de 4%, notamment suite à la pression sur les prix dans certaines catégories comme les raisins, les melons et les agrumes. En outre l’entreprise a mis fin à certains contrats non rentables. Par contre la division des surgelés et des conserves affiche une hausse du chiffre d’affaires de 4,1% à 181,9 millions d’euros. De plus le groupe a élargi sa clientèle, tant dans le food service que dans l’industrie alimentaire.
En marge des résultats l’entreprise annonce également le départ (volontaire) de monsieur Borman du conseil d’administration de Greenyard. Cet ex-géant du charbon sud-africain a rejoint l’entreprise en 2013, lorsque le management cherchait de l’aide pour racheter la société de private equity CVC.