Au premier semestre Greenyard de son exercice décalé, Greenyard a enregistré une forte augmentation de ses bénéfices. Le transformateur de fruits et légumes récolte les fruits de sa nouvelle stratégie, estime le PGG, Hein Deprez.
Chiffre d’affaires stable, bénéfices en hausse
Entre avril et septembre, Greenyard a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires de 0,8 %, atteignant 2,19 milliards d’euros, tandis que ses revenus ont grimpé de 1,8 % sur base organique. La division « Fresh » a connu une croissance de 1,1 % grâce à l’expansion réussie de la gamme de produits et de services dans le cadre des relations clients intégrées. Ils représentent désormais trois quarts du département des produits frais.
La branche des produits surgelés (« Long Fresh ») a enregistré une croissance de 4 % sur base organique. La branche a bénéficié, entre autres, d’une reprise partielle des ventes aux clients du secteur de la restauration et de la poursuite de la croissance dans le segment des produits de commodité et des fruits. Au Royaume-Uni, en revanche, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement ont pesé sur le chiffre d’affaires. En partie à cause de ce ralentissement, les revenus déclarés de la branche Long Fresh ont diminué de 0,4 %.
Si le chiffre d’affaires est resté relativement stable, le segment des fruits et légumes a enregistré une augmentation des bénéfices. Le bénéfice d’exploitation brut ajusté (EBITDA) a grimpé de 7,5 % pour atteindre 82,6 millions d’euros. Le bénéfice net s’est établi à 8,5 millions d’euros, contre 1,1 million d’euros durant la même période l’année précédente.
Investissements
Au cours des six derniers mois, Greenyard a investi 36 millions d’euros, notamment dans l’automatisation des lignes d’emballage et de triage et dans des capacités supplémentaires de maturation et d’assemblage dans le segment des produits frais. Dans le centre de distribution de Ridderkerk, l’entreprise a mis en service une ligne ultramoderne de triage d’agrumes et utilise désormais une nouvelle salle des machines avec 100 % de récupération de chaleur en France.
« Les résultats financiers de ce premier semestre confirment la réussite de la mise en œuvre de notre stratégie », déclare Deprez, PDG. « Nous occupons une position unique dans l’écosystème des aliments sains, et nous continuerons à la développer. Car Greenyard est au cœur de la transition vers une alimentation plus végétale, et ce dans les deux segments. »
Les prévisions de Greenyard restent inchangées : l’entreprise prévoit un EBITDA ajusté de 165 millions d’euros pour l’exercice en cours. D’ici à l’exercice 2024-2025, le bénéfice d’exploitation devrait atteindre au moins 190 millions d’euros.