Le plan de transformation de Greenyard semble porter ses fruits : au cours du dernier exercice financier, le transformateur de fruits et légumes a enregistré des résultats nettement meilleurs.
Forte augmentation des bénéfices
Durant l’exercice décalé 2019/20, Greenyard a réalisé un chiffre d’affaires de 4,06 milliard d’euros, soit une croissance de 3,8%. Les revenus des catégories « Fresh » (fruits et légumes frais) et « Long Fresh » (surgelés) ont augmenté de 2,3% et 10,4% respectivement.
Greenyard a également réussi à améliorer considérablement sa rentabilité, principalement grâce à d’importantes économies sur les coûts. Le bénéfice brut d’exploitation ajusté a grimpé de plus de 48% pour atteindre 95,7 millions d’euros. Le résultat de la catégorie des produits frais est particulièrement spectaculaire, avec un bénéfice brut d’exploitation en hausse de 73,9%. La perte nette s’élève toujours à 68 millions d’euros, mais il s’agit également d’une amélioration significative par rapport à l’exercice 2018/19 (où la perte nette s’élevait encore à 192 millions d’euros).
Endettement
La réduction de la dette est cruciale pour l’avenir de Greenyard. En mars 2019, le taux d’endettement représentait 7,1 fois le bénéfice brut d’exploitation, rapporte De Tijd. Au cours de l’exercice précédant, la société a réussi à réduire ce taux d’endettement à 4,4.
« Cet exercice financier a commencé tout juste après l’annonce du plan de transformation, qui a ensuite été rigoureusement mise en œuvre », déclare le co-PDG, Marc Zwaaneveld. « Il était très important de mettre en place une organisation flexible avec une culture d’amélioration continue. Dès le départ, le plan de transformation a montré un potentiel inexploité en matière d’efficacité et de rentabilité. La relance s’est poursuivie tout au long de l’année et a dépassé les attentes. Greenyard est en passe de retrouver sa santé financière, ouvrant la voie à une croissance durable. »