Grâce notamment à une reprise de la consommation hors domicile et à la croissance des produits de commodité, le spécialiste des fruits et légumes Greenyard parvient à augmenter son chiffre d’affaires et à renforcer sa part de marché.
Sain et simple
Au premier trimestre de son exercice brisé, Greenyard a vu ses ventes nettes augmenter de 4,8 % pour atteindre 1,18 milliard d’euros. Dans le segment des produits frais, la croissance des ventes a été de 3,2%. « Greenyard réussit à renforcer et à accroître sa part de marché sur ses principaux marchés grâce à ses relations intégrées avec ses clients », indique le communiqué de presse.
Dans le segment ‘long fresh’ (surgelés et conserves), le chiffre d’affaires net a augmenté de 14,2% grâce à la reprise dans le secteur de la restauration et de l’industrie alimentaire. Les produits de commodité ont également poursuivi leur croissance : les consommateurs veulent consommer des produits sains de manière simple et accessible.
Impact limité de l’inflation
L’entreprise voit un nouvel équilibre émerger après la résurgence de la consommation hors foyer, mais souligne également les forts vents contraires macroéconomiques pour les consommateurs finaux. Bien que l’impact de l’inflation sur les prix soit limité, d’autres facteurs tels que les rendements, les conditions de récolte et la disponibilité entrent également en jeu. Par exemple, les prix des avocats et des raisins ont chuté en raison d’une offre excédentaire.
Greenyard est convaincu qu’il atteindra, d’ici l’exercice 2024/25, un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros, comme prévu, et un EBITDA de 200 à 210 millions d’euros.