Greenyard regarde vers le futur avec confiance, même en période d’incertitude. C’est ce qu’affirme Marc Zwaaneveld, co-PDG, satisfait de l’exercice financier écoulé.
Sortie du Royaume-Uni et de la France
Le chiffre d’affaires de Greenyard a augmenté de 7,9 % pour atteindre 4,64 milliards d’euros à périmètre constant. Cette croissance est entièrement due à des augmentations de prix (8,5 %), car il y a eu remarquablement moins de fruits et légumes vendus dans le retail. Toutefois, les consommateurs ont plus souvent opté pour des marques privées, une tendance dont le fournisseur de légumes tire profit.
Le bénéfice net a presque été divisé par deux au cours du dernier exercice, passant de 16,9 millions d’euros à 9,3 millions d’euros. Bien que l’EBITDA ajusté ait légèrement dépassé celui de l’année dernière, l’entreprise a dû faire face à des coûts de restructuration élevés et à une augmentation des taux d’intérêt. Greenyard se retire du marché des produits frais au Royaume-Uni et a décidé de desservir le marché français à partir des pays voisins afin de réduire les coûts.
Une transition végétale irréversible
Malgré des « conditions macroéconomiques très incertaines », le transformateur de légumes confirme ses perspectives pour cette année. Pour l’avenir, Greenyard voit des opportunités principalement dans la transition végétale, qui devient « irréversible » et inévitable, selon le co-PDG Hein Deprez.
« D’ici 2050, il y aura 10 milliards de personnes à nourrir. Nous devrons trouver des moyens meilleurs et plus durables de produire de la nourriture – avec moins d’impact et plus de valeur nutritionnelle – si nous ne voulons pas mettre en péril l’avenir de notre planète pour nos enfants, nos petits-enfants et les générations qui suivront. Les aliments purement végétaux font partie de la solution. »
Souhaitez-vous en savoir plus sur les pressions qui s’exercent sur notre système alimentaire et sur la transition vers une alimentation végétale ? Rendez-vous dans le livre The Future of Food de Jorg Snoeck, fondateur de RetailDetail, et Stefan Van Rompaey, rédacteur en chef, qui contient des témoignages de Hein Deprez lui-même.