Grâce aux meilleurs résultats obtenus lors du premier semestre de l’exercice, Greenyard renonce à une augmentation de capital ainsi qu’à la vente prévue de sa division conserves. C’est ce que l’entreprise a annoncé lors de la présentation de ses résultats semestriels.
Répit face aux banques
Outre l’annulation de l’augmentation de capital et la vente de la division conserves, le transformateur de fruits et légumes bénéficie d’un délai supplémentaire, désormais fixé à fin 2021, auprès des banques pour réduire ses dettes. Selon De Standaard, le montant total de la dette s’élève à plus d’un demi-milliard d’euros.
« Grâce à la reprise plus rapide que prévue lors du premier semestre, à l’accent mis sur le plan de transformation, combiné à des résultats positifs attendus des nouveaux partenariats, Greenyard s’attend, avec son portefeuille actuel combinant les activités Fresh, Frozen et Prepared, à être en mesure de continuer à réduire lui-même sa dette. Cette reprise organique rend inutile l’augmentation de capital ou la vente des activités de Belgian Prepared », rapporte le communiqué de presse.
Fin octobre, Greenyard avait déjà annoncé que les bénéfices de l’entreprise s’avéreraient plus élevés que prévu. Bien que le chiffre d’affaires du premier semestre de l’exercice écoulé affiche une baisse de 0,5 % par rapport à la même période lors de l’exercice précédent, le résultat brut d’exploitation est passé de 41,2 millions d’euros à 47,6 millions d’euros (+15,7 %) sur la même période. Pour l’ensemble de l’exercice, Greenyard prévoit désormais un bénéfice brut d’exploitation allant de 88 à 93 millions d’euros. La société s’est engagée à réduire seule son ratio d’endettement actuel de 7,2 à 4 d’ici la fin de 2021.