Les effets d’une épidémie d’E.coli et des réductions de prix aux États-Unis ont été partiellement compensés chez McDonald’s par des performances supérieures aux prévisions au Moyen-Orient et au Japon.
Des bénéfices sous pression
Une épidémie d’infections à la bactérie E. coli survenue en octobre, qui a provoqué une intoxication alimentaire chez plus de 100 clients aux États-Unis, a pesé sur les résultats trimestriels de McDonald’s. Les réductions de prix ont également eu un impact : la chaîne de restauration rapide a lancé un menu à bas prix pour reconquérir les clients, ce qui a augmenté le nombre de visites mais réduit les dépenses par voyage.
Cela s’est traduit par une baisse de 1,4 % des ventes comparables en Amérique, la plus importante depuis près de cinq ans. Cette baisse a toutefois été compensée par des performances meilleures que prévu sur les marchés internationaux, qui ont affiché une croissance de 4,1 % grâce au Japon et au Moyen-Orient. En conséquence, les ventes trimestrielles totales ont légèrement augmenté de 0,4 %.
Pour l’ensemble de l’année 2024, McDonald’s affiche un chiffre d’affaires de 25,9 milliards de dollars, en hausse de 2 % par rapport à 2023. À 8,2 milliards de dollars, le bénéfice net est légèrement inférieur aux 8,5 milliards de dollars de l’année précédente. L’entreprise s’attend à une année 2025 difficile, avec peu de marge de manœuvre pour des augmentations de prix. La croissance devra venir des menus à bas prix et des promotions.