Alors que HelloFresh et Marley Spoon voient leurs ventes chuter après la pandémie, le fournisseur belge de boîtes repas Foodbag – dont Colruyt Group est l’actionnaire principal – affiche une belle croissance : « Dans l’alimentation, le local joue un grand rôle. »
Des produits adaptés aux goûts des Belges
L’année dernière, le chiffre d’affaires de Foodbag a augmenté d’un quart pour atteindre 37 millions d’euros. Le bénéfice net s’est élevé à 1,8 million d’euros. Pour cette année, l’entreprise vise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Elle devrait y parvenir : au cours du premier semestre, le chiffre d’affaires a déjà augmenté de 37%, a déclaré Stéphane Ronse, CEO, à De Tijd. Contrairement à ses pairs, Foodbag n’a pas connu de ralentissement post-Covid : le fournisseur de boîtes repas continue d’attirer de nouveaux clients et voit ses clients existants commander davantage.
Cela s’explique en partie par le fait que le marché belge rattrape son retard en matière d’achats alimentaires en ligne. Le fait que Foodbag soit un acteur local constitue un autre atout. Les repas sont adaptés aux goûts des Belges : « Cela fait vraiment la différence en ligne. Zalando et Coolblue vendent les mêmes produits que leurs concurrents, mais dans le domaine de l’alimentation, le local joue un rôle important », explique M. Ronse.
Vers Bruxelles et la Wallonie
Le partenariat avec l’actionnaire Colruyt Group est également un atout. Depuis un an, les clients peuvent également retirer leurs colis dans 150 points de collecte Collect&Go de Colruyt. Foodbag souhaite augmenter ce nombre et élargir le choix des occasions de retrait. Outre les boîtes-repas et les plats préparés à domicile, l’entreprise vend également des paquets frais dans les magasins de quartier Okay.
L’entreprise élargit également son rayon d’action : aujourd’hui, elle se concentre principalement sur la Flandre, et plus particulièrement sur les régions d’Anvers et de Gand, mais Foodbag s’intéresse désormais de plus près à Bruxelles et à la Wallonie. Les livraisons sont principalement effectuées par des flexijobbers à la retraite, ce qui permet de maîtriser les coûts.