Des emplois perdus
A l’origine, il était prévu que la taxe devait être appliquée aux boissons sucrées uniquement, mais aujourd’hui, il semble que les sodas light et les boissons rafraîchissantes non-sucrées soient également concernés par cette taxe. Selon la Ministre de la Santé publique Maggie De Block, il était impossible de faire une distinction à court terme entre les différentes boissons, mais cela devrait se faire à l’avenir.
Fevia prétend que la taxe affaiblira à nouveau la position économique de la Belgique. Selon l’organisation interprofessionnelle, il s’agirait d’une troisième taxe qui touche l’industrie, après la taxe sur les emballages et la taxe kilomètre. A terme, la fédération craint des pertes d’emploi, alors que le secteur est garant de création d’emplois depuis quelques années.
De son côté, le monde scientifique estime que la taxe est beaucoup trop faible. Aujourd’hui, elle s’élève à 3 cents par litre de soda ou 1 cent pas canette, alors que les scientifiques s’orientent plutôt vers une augmentation de prix de 20 pour cent pour dissuader les gens à acheter des boissons sucrées. De plus, ils sont mécontents du fait que la taxe s’applique également aux boissons non-sucrées.