Dripl, une start-up gantoise qui développe des distributeurs automatiques de sodas sans emballage, a levé 1,1 million d’euros de capitaux pour financer la poursuite de sa croissance (notamment son expansion aux Pays-Bas).
Alternative durable
Dripl a été fondée en 2020 par Colin Deblonde et Lucas Moreau, deux étudiants en développement de produits. Ils voulaient apporter une solution à la montagne de déchets que génère un distributeur de sodas traditionnel. Les sodas étant composés à 80 % d’eau, cette industrie est également responsable d’un important transport d’eau inutile.
C’est ainsi que les étudiants ont lancé le distributeur Dripl, qui permet de remplir un verre ou une gourde de limonade, d’eau aromatisée ou d’eau gazeuse. « Nous créons notre propre mini usine de sodas. Le distributeur est relié à l’alimentation en eau et purifie et refroidit l’eau, qui est ensuite mélangée à l’un de nos arômes à faible teneur en sucre », explique Deblonde à De Tijd.
Ambitions
Il existe déjà une vingtaine de distributeurs Dripl dans des entreprises telles que Imec, JBC et Showpad. « Nous avons presque atteint la barre des 100 000 emballages jetables évités grâce à nos points de recharge. D’ici trois ans, nous voulons atteindre les 10 millions. » Pour cela, Dripl cible également le reste de l’Europe, et en priorité les Pays-Bas.
Afin de concrétiser cette grande ambition, la start-up vient de lever 1,1 million d’euros en capital de croissance. Parmi les investisseurs, Jonas Mallisse (fondateur de Too Good To Go Belgium), Stéphane Ronse (Foodbag) et le fonds de capital-risque de PMV.