Part de marché sous pression
« Les clients s’adonnent au ‘cherry picking’. Si nous voulons rester attractifs, nos prix doivent l’être aussi », indique Muller dans le journal De Tijd. Pour garantir ces prix attrayants, le groupe doit d’urgence restreindre ses coûts, estime le CEO. La part de marché de 25% des supermarchés belges du groupe est menacée par la concurrence incessante de Carrefour et Colruyt.
Au cours des huit dernières années la structure des coûts de l’entreprise a augmenté. A présent l’objectif est de la réduire jusqu’à atteindre le niveau initial d’ici deux à trois ans : « Dans cette optique nous mettons au point pour le moment un programme d’économies », précise le groupe. Ce programme vise à augmenter la productivité, mais Muller craint également quelques licenciements, mais « pas plus que selon le cours normal des choses ».
Activités en Indonésie
Delhaize examine également ses activités en Indonésie, car le pays ne fait plus partie de ses marchés-clés. Bien que les points de vente y soient rentables, les investissements y seront limités. Le CEO n’a pas donné de plus amples détails concernant l’avenir de ces magasins. Désormais le groupe se focalisera principalement sur les Etats-Unis, la Belgique, la Grèce et la Serbie.
Le Néerlandais Muller a été nommé comme CEO du groupe Delhaize il y a six mois. Sur l’ensemble de l’année 2014 l’entreprise envisage l’ouverture de 180 nouveaux points de vente dans neuf pays. Durant l’exercice précédent les 3520 magasins du groupe Delhaize ont généré un bénéfice de 179 millions d’euros.
Traduction : Marie-Noëlle Masure