Des grèves ont éclaté dans cinq centres de distribution Albert Heijn et se poursuivront jusqu’à mercredi. Les militants réclament une augmentation des salaires. Les conséquences pourraient bientôt être visibles dans les magasins.
Augmentation des salaires
Les syndicats avaient donné à Albert Heijn jusqu’à dimanche 17 heures pour proposer une meilleure convention collective aux employés des centres de distribution. Ils réclament notamment une augmentation de 14,3 % et demandent que les salaires soient désormais indexés sur l’inflation – contrairement à la Belgique, les Pays-Bas n’ont pas d’indexation automatique des salaires.
Cependant, Albert Heijn ne veut pas aller au-delà d’une augmentation salariale de 8 %, dont 6 % aujourd’hui et 2 % en janvier 2024. Par conséquent, des grèves ont déjà éclaté dimanche soir dans les centres de distribution de Geldermalsen, Pijnacker et Zaandam. Lundi matin à 7 heures, les centres de distribution de Tilburg et de Zwolle ont également suivi le mouvement. Les grèves dureront jusqu’à mercredi, et à Zaandam jusqu’à 15h30 mardi.
Des rayons vides
Les grèves pourraient rapidement se faire sentir dans les magasins, car Albert Heijn exploite un système de livraison « juste à temps » efficace dans lequel les rayons sont réapprovisionnés plusieurs fois par jour en fonction des ventes et où il y a peu de stocks dans les magasins. Les magasins belges de la chaîne de supermarchés seront également touchés, car ils sont livrés depuis Tilburg.
Selon Albert Heijn, l’impact attendu des grèves est encore incertain. « Nous ne savons pas combien de personnes se mettront effectivement en grève. Dans le courant de la semaine, nous saurons quel sera l’impact de la grève sur les rayons », a déclaré un porte-parole à Het Parool. Le centre de distribution de Zaandam n’était pas complètement à l’arrêt lundi matin. Pour Ahold Delhaize, cette grève vient s’ajouter au conflit social de six semaines chez Delhaize en Belgique.