Une étude de Comeos révèle que nous achetons de plus en plus de plats préparés et que la manière dont nous faisons nos courses alimentaires a changé. Le segment ‘convenience’ représente trois quarts du chiffre d’affaires total du marché de l’alimentation.
Commodité avant tout
En Belgique le marché alimentaire dans son ensemble représente 34,5 milliards d’euros par an, dont plus de 25 milliards d’euros sont dépensés dans le segment ‘convenience’ (commodité ou convenance), c’est-à-dire des repas que nous consommons immédiatement sur place (au restaurant, dans un snackbar ou en cours de route), des repas préparés à consommer à domicile (par exemple des pizzas surgelés) ou des aliments que nous préparons le jour même. « Nous allons de moins en moins au supermarché pour y remplir un caddie entier », explique Dominique Michel, CEO de Comeos. « C’est le cas principalement dans les grandes villes, où les gens ont moins de place pour stocker de la nourriture, ont plus difficile à accéder au magasin en voiture et ont moins de temps pour cuisiner. »
L’étude (réalisée à la demande de Comeos) révèle également que les box repas connaissent un succès grandissant. En 2019 ce marché devrait représenter environ 88,6 millions d’euros en Belgique, ce qui peut paraître peu comparé aux 25,2 milliards d’euros du ‘convenience’, mais équivaut néanmoins à 2,8 millions de boîtes ! Les box repas sont particulièrement populaires auprès des classes sociales plus aisées.
Autre constat : les chaînes de distribution alimentaire classiques ont perçu ce changement dans le mode de consommation et se sont bien adaptées : « 43% des dépenses dans le segment convenience se font dans les grandes chaînes et dans le segment des livraisons à domicile cette part atteint 58%. L’avenir des grandes chaînes n’est donc pas menacé », conclut Dominique Michel.