Avec l’extension de son entreprise de transformation de viande Fine Food Meat, Colruyt Group montre l’exemple en matière de durabilisation des filières viandes. En outre le groupe se prépare à la montée des alternatives protéiques.
150 emplois supplémentaires
« Bien que la distribution reste notre cœur de métier, nous choisissons sciemment d’investir dans nos unités de production », soulignait Jef Colruyt lors de l’inauguration de Fine Food Meat 2, un nouveau bâtiment de 18.000 m² destiné à la production, la découpe et le conditionnement de charcuterie, de plats traiteurs et de produits végétariens. « Et ce malgré une conjoncture morose. Nous croyons en notre avenir et nos collaborateurs. »
Fine Food Meat 2 permettra la création d’environ 150 nouveaux emplois d’ici 2025. Une fois que le site tournera à pleine capacité, Colruyt Group sera le plus grand producteur de viande et de charcuterie du pays. Un statut qui implique certaines responsabilités. Colruyt souhaite continuer à travailler en partenariat avec des éleveurs de bétail locaux et poursuivre ses efforts en matière de durabilisation des filières viandes.
Egalement des alternative à la viande
La fabrication maison ne date pas d’hier chez Colruyt, précise Stefan Goethaert, directeur de Colruyt Group Fine Food. « Nous sommes producteur de viande depuis plus de 60 ans, tout comme nous sommes torréfacteur ou embouteilleur de vin. Nous possédons le savoir-faire nécessaire afin de garantir la qualité et nous voyons des avantages économiques. »
En outre Fine Food Meat 2 a été pensé afin de pouvoir répondre aux défis de demain. « La viande ne figure plus au menu quotidiennement. C’est pourquoi nous suivons deux pistes parallèles et complémentaires. D’une part nous voulons rendre la fabrication de produits de viande plus transparente, plus durable et plus saine. D’autre part nous misons sur les alternatives à la viande végétales. Nous suivons de près les évolutions. Je pense à l’amélioration de la structure et du goût des alternatives à la viande, mais également l’utilisation de sources alternatives de protéines, comme les insectes par exemple ou –qui sait – à terme la viande cultivée en laboratoire. » C’est pourquoi Colruyt est ouvert à tout partenariat visant à développer ces nouvelles sources protéiques, que ce soit via des filières existantes ou de nouveaux projets de collaboration.