Amélioration visible lors des suivis d’audits
En 2012 Colruyt a effectué 117 audits, pour lesquels l’entreprise a investi 80.000 euros. 56 nouveaux fournisseurs ont été contrôlés pour la première fois en 2012. Pour les 61 fournisseurs restants il s’agissait d’un suivi d’audit : la moitié d’entre eux environ avait amélioré la situation par rapport au premier contrôle.
Colruyt affirme que d’année en année les conditions s’améliorent. Néanmoins le nombre de collaboration auquel met fin le distributeur a augmenté : en 2011 seuls 25 fournisseurs étaient concernés. Les irrégularités les plus souvent constatées étant le nombre excessif d’heures supplémentaires et les salaires peu élevés, ainsi qu’un manque de protection sociale.
Cette année Colruyt a programmé au moins 56 audits, dont 18 pour un premier contrôle et 38 pour un suivi d’audit. Ce nombre pourrait augmenter durant les mois prochains. Contrairement aux audits précédents, les contrôles s’appliqueront également aux fournisseurs de produits alimentaires. Pour ce faire Colruyt collaborera avec la plateforme internationale Business for Social Compliance Initiative.
Nécessité de contrôler les sous-traitants
Le mois dernier l’importance de contrôles plus sévères quant aux conditions de travail, principalement dans des entreprises asiatiques, a été tristement démontrée par la catastrophe survenue à Dhaka (Bangladesh), suite à l’effondrement d’une usine textile, tuant plus de 1200 travailleurs.
Depuis dix ans déjà Colruyt effectue des audits en vue de contrôler les conditions de travail chez ses fournisseurs non-food non-européens. Des bureaux d’audit internationaux agréés y ont vérifié dans quelle mesure les usines respectaient la législation locale et les conventions de l’Organisation Internationale du Travail.
Traduction : Marie-Noëlle Masure