Troisième plus grand acteur en France
En 2012 les activités foodservice de Colruyt ont enregistré un chiffre d’affaires de 524,5 millions d’euros, dont 90 millions d’euros générés par la Belgique, le solde restant de près de 435 millions d’euros par la France, où l’enseigne Pro à Pro a su se hisser à la troisième place sur le marché. Cette année Colruyt table sur une hausse de 8% de ses ventes foodservice.
La branche foodservice est avant tout une activité B2B qui approvisionne notamment le secteur horeca, les maisons de repos, les écoles, les sandwicheries, les entreprises ou encore les mouvements de jeunesse.
Colruyt est actif dans le domaine du foodservice depuis 1996 : « Tout a commencé avec la reprise de la chaîne Codifrance, qui opérait dans le foodservice à petite échelle. Nous avons décidé de garder cette activité et de la développer. Ensuite nous y avons repris 15 entreprises en 10 ans, ce qui fait de nous le troisième acteur sur le marché français », expliquent Dries Colpaert, directeur général foodservice et Yves Van de Brande, Business Unit Manager Solucious.
Foodservice en Belgique depuis 1998
En Belgique la branche foodservice est un rien plus récente et moins développée. Elle a démarré en 1998, lorsque Colruyt via sa filiale Collivery a commencé les livraisons à domicile. Une activité qui s’est ensuite orientée vers les entreprises et les organisations, tout en gardant un petit groupe de particuliers.
« Il s’agit de personnes qui n’ont pas de moyens de transport et qui passent commande une à deux fois par mois. Mais ces livraisons représentent à peine 5% du chiffre d’affaires. D’ailleurs nous conseillons à ces clients d’avoir plutôt recours à notre service Collect & Go », précisent Colpaert et Van den Brande.
En avril 2010 la branche foodservice a pris plus d’ampleur grâce à la reprise de Foodinvest, une entreprise née trois ans auparavant de la fusion du grossiste Walschap et du spécialiste en produits laitiers Van der Plaetsen & Wolfs.
‘Food solutions’ B2B en toute transparence
Solucious dit vouloir appliquer une politique de prix en toute transparence : « Nos prix sont clairement affichés sur internet. Nous ne fixons pas nos prix à la tête du client », soulignent Colpaert et Van den Brande. En règle général deux facteurs peuvent influencer le prix : la grandeur de la commande et les services supplémentaires fournis, par exemple transporter la commande à l’étage ou encore déballer la marchandise.
Solucious livrera principalement au secteur social (40%), aux entreprises (38%) et aux secteur horeca (15%). Les livraisons se feront depuis les dépôts de Gand, Anvers, Machelen, Gembloux. L’entreprise dispose également de deux centres de distribution à Lot (Collivery) et à Bornem (Foodinvest) pour l’approvisionnement des dépôts.
L’offre globale de Solucious comprendra 11.000 articles, dont le client pourra vérifier la disponibilité via internet. La nouvelle entité comptera 350 employés.
Traduction : Marie-Noëlle Masure