Durant ces six derniers mois le fabricant de boissons Lucas Bols a enregistré un léger recul tant de son chiffre d’affaires que de son bénéfice. En cause ? Des restrictions d’importation temporaires en Afrique de l’Ouest et une baisse des ventes de genièvre aux Pays-Bas.
Effets de change négatifs
Les performances des marques locales de Bols en particulier ont été décevantes, avec une chute des ventes de 11,1%. « Les marques régionales ont été confrontées à des restrictions d’importation en Afrique de l’Ouest et à une baisse de ventes de genièvre aux Pays-Bas durant l’été », explique l’analyste Alan Vandenberghe dans le journal De Tijd.
Durant la période d’avril à octobre Bols a réalisé un chiffre d’affaire de 47,8 millions d’euros, soit une baisse de 2% par rapport à l’an dernier. Ce recul s’explique en partie par les effets de change, qui ont eu un impact négatif de 0,9 million d’euros sur le chiffre d’affaires. Au cours de cette même période la plus ancienne distillerie au monde a vu son bénéfice net plonger de près de 10% à 7,9 millions d’euros.
Perspectives
Le CEO Huub van Doorne souligne qu’en revanche les ventes aux Etats-Unis et en Chine ont connu une forte croissance. Selon lui, l’entreprise est parvenue à stabiliser le résultat d’exploitation, malgré les circonstances difficiles sur les marchés émergents. Mais cela n’a pas empêché l’action de chuter de 8% à la bourse ce mardi.
Pour la deuxième moitié de l’exercice le fabricant de boissons s’attend à ce que le chiffre d’affaires de ses marques mondiales continue de progresser. Par contre les marques régionales, telles que les genièvres hollandais, ainsi que Pisang Ambon et Coebergh, resteront probablement à la traîne. En outre l’entreprise table sur un impact négatif des effets de change de 1,2 millions d’euro sur l’ensemble de l’année.