Durant le premier semestre de 2016 le brasseur danois Carlsberg a vu son chiffre d’affaires reculer de 4% à 31,243 milliards de couronnes, soit environ 4,2 milliards d’euros. Néanmoins le bénéfice net est en hausse d’un quart.
Volume vendu en baisse
Durant les six premiers mois de l’année le groupe brassicole, dirigé par le Néerlandais Cees ’t Hart, a enregistré une baisse de son volume de vente : au premier semestre 2016 Carlsberg a vendu 70,0 millions d’hectolitres, contre 70,9 millions d’hectolitres durant la même période en 2015. Ce recul s’explique essentiellement par la baisse des ventes au Royaume-Uni, en Finlande, en Pologne et en Chine. En outre l’Europe de l’Est a connu une évolution négative des volumes vendus au cours du deuxième trimestre.
Toutefois la baisse des volumes a pu être compensée par une amélioration de la gamme de produits, ce qui a permis au brasseur d’augmenter le chiffre d’affaires par hectolitre de 5% et de réaliser une croissance autonome de 4%. Cependant cette croissance a été neutralisée par les effets de change défavorables dans la plupart des marchés, notamment en Europe de l’Est, en Grande-Bretagne, en Norvège et en Chine.
Malgré tout le groupe est parvenu à augmenter son bénéfice net, qui passe de 1,495 milliard de couronnes (200 millions d’euros) à 1,867 milliard de couronnes (250 millions d’euros), notamment grâce à des gains non-récurrents.
Sur la bonne voie
Par ailleurs Carlsberg dit être sur la bonne voie pour la réalisation de ses principaux plans d’action régionaux. Ainsi la marge opérationnelle en Europe de l’Ouest a atteint 12,1%, notamment grâce à une meilleure fixation des prix. En Asie une meilleure fixation des prix a généré une croissance organique des ventes de 4%, malgré le recul des volumes en Chine. En Europe de l’Est, malgré les ventes décevantes, le groupe a enregistré une croissance organique du chiffre d’affaires de 8%.