Carrefour envisage l’avenir avec confiance malgré un contexte difficile : le distributeur a gagné des parts de marché sur ses principaux marchés au premier trimestre 2021, mais la Belgique reste le maillon faible du groupe.
La Belgique recule
Au premier trimestre de cette année, Carrefour a réalisé une croissance des ventes comparables de 3,4%, à 20,2 milliards d’euros. Avec cela, le groupe a fait légèrement mieux que ce que la plupart des analystes avaient prévu. Sur le marché intérieur français, les hypermarchés ont baissé de 1,1% – mais cela a été compensé par de bonnes performances en Espagne et au Brésil. En outre, Carrefour a gagné des parts de marché sur des marchés clés tels que la France, l’Espagne et le Brésil.
Le groupe a également enregistré des progrès en Italie, en Pologne et en Roumanie. En Belgique, cependant, les ventes comparables ont diminué de 7 %. Carrefour souligne que la concurrence sur le marché belge est féroce et que la performance du premier trimestre a été très forte au cours des deux dernières années, ce qui rend la base de comparaison difficile.
Réduire les coûts
Les ventes de commerce électronique ont augmenté de 10 % pour atteindre un nouveau record, principalement grâce à la forte croissance des livraisons à domicile. La plateforme média Carrefour Links, qui permet aux annonceurs de personnaliser leur communication en fonction du comportement d’achat du client, connaît également un succès croissant, avec désormais 235 clients actifs.
Le dirigeant Alexandre Bompard est convaincu que le groupe atteindra ses objectifs stratégiques. Le détaillant veut économiser plus de 900 millions d’euros de coûts cette année, tout en préservant le pouvoir d’achat de ses clients dans un contexte d’inflation élevée, en mettant davantage l’accent sur les marques de distributeur, les promotions et les programmes de fidélité.