Carrefour voit ses ventes progresser grâce à des évolutions encourageantes du comportement des consommateurs. Mais en France, les investissements dans les prix pèsent sur les revenus, tandis qu’en Belgique, les ouvertures dominicales chez Delhaize jouent des tours au distributeur.
Investissements en prix
Avec une croissance des ventes comparables de 8,8 % au troisième trimestre, Carrefour a réalisé une performance légèrement supérieure aux attentes. Le groupe indique que la confiance des consommateurs est désormais à son plus haut niveau depuis le début de la crise inflationniste, ce qui a entraîné un rebond des volumes dans la plupart des pays européens. Les ventes de produits biologiques et de marques nationales repartent également à la hausse.
Sur le marché intérieur français, les ventes comparables ont baissé de 3 % en raison d’investissements importants dans les prix. Dans le même temps, la part de marché a augmenté grâce à l’intégration des magasins rachetés de Cora et Match.
Concurrence accrue le dimanche
En Belgique, le détaillant voit une image mitigée : le chiffre d’affaires a baissé de 2,2 % pour atteindre 1,1 milliard d’euros. « Après un premier semestre encourageant, tous les indicateurs ne montrent pas une tendance à la hausse au cours du troisième trimestre », rapporte l’entreprise. « Et cela malgré les investissements constants pour défendre le pouvoir d’achat des clients ou dans les magasins ainsi que le développement de l’offre. »
« Les évolutions de la concurrence sur le marché, avec de nombreuses ouvertures le dimanche, impactent significativement les ventes. » Mais la satisfaction des clients continue d’augmenter et le détaillant poursuit donc sur la même lancée avec l’objectif de clôturer l’année de manière positive.