Carrefour ouvre une enquête sur les conditions de travail chez son partenaire de franchise saoudien Majid Al Futtaim, à la suite d’une mise en garde d’Amnesty International.
Des travailleurs migrants surmenés
Le partenaire franchisé de Carrefour au Moyen-Orient, Majid Al Futtaim, fait l’objet de critiques à la suite d’un rapport d’Amnesty International. Selon cette étude, certains employés de supermarchés en Arabie saoudite sont surchargés de travail et sous-payés. Il s’agit de travailleurs migrants originaires du Népal, de l’Inde et du Pakistan, ce qui les rend particulièrement vulnérables.
Plus précisément, le rapport se fonde sur les témoignages de 17 hommes qui ont travaillé dans des magasins Carrefour à Riyad, Dammam et Jeddah entre 2021 et 2024. La plupart d’entre eux étaient des travailleurs sous-traités par des agences d’emploi. Ils travaillaient des semaines de 60 heures sans jours de repos et devaient parfois faire des heures supplémentaires non rémunérées.
Carrefour a immédiatement demandé à Majid Al Futtaim de mener une enquête interne sur les travailleurs et les sous-traitants en Arabie saoudite, comme l’a expliqué la chaîne de supermarchés à Reuters. Un expert indépendant a été nommé pour enquêter non seulement sur les sujets du rapport, mais aussi sur toutes les activités et exigences en matière de droits de l’homme.