Le premier trimestre a surpassé les attentes chez Carlsberg. Les Chinois sont prêts à reprendre des bières, et le groupe brassicole en profite.
Distribution géographique
Carlsberg, troisième brasseur mondial, a fait mieux que prévu au dernier trimestre. Bien que le chiffre d’affaires de 12,99 milliards de couronnes danoises (1,75 milliard d’euros) soit resté presque stable par rapport à l’année dernière, il était supérieur aux 12,86 milliards de couronnes danoises attendus par les analystes. Les volumes ont également progressé à 30,3 millions d’euros (26,9 millions d’euros l’an dernier).
Le CEO Cees ’t Hart a reconnu que le groupe avait connu un début d’année solide en Asie, en Europe centrale et en Europe de l’Est, tandis que les confinements et autres restrictions liées à la politique sanitaire ont pesé sur les résultats en Europe de l’Ouest. « Notre diversification géographique a montré toute son utilité », a-t-il déclaré à MarketWatch. En Europe de l’Ouest, les volumes ont en effet reculé de 6%.
Momentum
Les ventes de bière ont surtout rebondi en Chine : les volumes y a non seulement progressé de plus de 50% par rapport à la même période, l’an dernier, mais ils dépassaient également de 20% ceux du premier trimestre 2019, avant le déclenchement de la crise sanitaire. « Nous ne faisons pas que profiter d’une base de comparaison favorable avec l’année dernière. Ces chiffres montrent que nous sommes revenus sur la bonne voie en Chine et que le momentum nous est à nouveau favorable », a déclaré ’t Hart selon Reuters. Heineken enregistre une évolution similaire.
Carlsberg relève donc ses prévisions pour cette année et lance un programme de rachat d’actions propres. Le brasseur table désormais sur une croissance organique du bénéfice d’exploitation de 5 à 10%, contre 3 à 10% précédemment. Il s’attend en revanche à des effets de change négatifs. Le brasseur danois prévoit également de racheter jusqu’à 1 milliard de couronnes d’actions propres d’ici le 13 août.