Belchicken, la chaîne belge de restaurants de poulet, nourrit de grandes ambitions européennes : l’acteur de la restauration rapide ouvre des succursales en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Autriche, en Espagne et en Italie.
Une expansion rapide
Depuis 2019, Belchicken connaît une forte expansion en Belgique : la chaîne compte actuellement déjà 48 restaurants dans le pays. C’est beaucoup plus que les 18 succursales provisoires du grand rival international KFC ou que les 14 du concurrent turc Chitir Chicken, qui opère ici depuis 2016.
Le PDG Fevzi Yildirim voit le potentiel et veut entrer rapidement en Europe, explique-t-il à De Tijd : « D’ici 2025, nous voulons avoir 300 restaurants. Nous avons quatre succursales en Allemagne et deux sont en cours de préparation. En France, nous passons d’un à deux restaurants. Dès l’année prochaine, nous voulons ouvrir des succursales aux Pays-Bas, en Autriche, en Espagne et en Italie. »
Un large éventail
La rapidité est cruciale, estime le dirigeant : en Europe, le poulet frit est encore loin d’être aussi populaire qu’aux États-Unis, mais l’intérêt est croissant. « Si nous ne comblons pas cette lacune, nos concurrents le feront », » affirme-t-il. Le succès de Belchicken est en partie dû à son offre un peu plus large, qui comprend des hamburgers, des salades et des plats végétariens en plus du poulet frit classique. En outre, tous les plats sont halal.
Comme chez ses concurrents, les restaurants Belchicken sont exploités par des entrepreneurs indépendants. Tous les restaurants sont rentables : l’entreprise garantit à ses franchisés une marge d’excédent brut d’exploitation comprise entre 13 et 20 %. L’année dernière, le chiffre d’affaires de la chaîne a augmenté de 70 % pour atteindre 42 millions d’euros.