Quelques jours avant la grande chasse aux œufs de Pâques, Barry Callebaut, le plus grand producteur de chocolat en vrac au monde, a dévoilé ses résultats semestriels. On en redemande.
Près d’un million de tonnes
Sur un marché pourtant en recul au niveau mondial, les Suisses ont réussi à propulser leurs ventes de chocolat de près de 1,5% : 946.782 tonnes pour être précis. Le chiffre d’affaires a grimpé à 3,54 milliards de francs suisses (près de 3,3 milliards d’euros), alors que le bénéfice net affichait 142,1 millions de francs suisses (130 millions d’euros).
Une attention pour des contrats plus rentables et l’intégration de l’usine de Halle reprise l’année dernière, où Barry Callebaut fabrique des produits Côte d’Or pour le compte de Mondelez, ont un effet positif. Le géant du chocolat, présidé par le Belge Patrick De Maeseneire (CEO du principal actionnaire Jacobs Holding), possède encore une grande usine à Wieze, en Flandre orientale.
Barry Callebaut, né en 1996 de la fusion de l’entreprise belge Callebaut et de la société française Cacao Barry, va quand même devoir passer à la vitesse supérieure si elle veut atteindre ses objectifs : 4 à 6% de croissance à moyen terme. Mercredi, lors de la présentation des résultats, le dirigeant Antoine de Saint-Affrique a précisé qu’il y croyait : « Les marchés restent volatiles, mais nous sommes confiants parce que nous disposons d’un portefeuille très équilibré. Nous pensons que la dynamique restera positive. » Il prévoit une poursuite de la relance, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.