The Barn poursuit sa croissance : la sixième succursale ouvrira à Uccle fin août. La chaîne de marchés bio mise également activement sur la transparence.
« C’est maintenant qu’il faut le faire »
À la fin du mois d’août, The Barn, fondée en 2017, ouvrira son sixième magasin. La formule de marchés intérieurs de produits frais ouvrira un nouveau local au 166 rue Vanderkindere, à Uccle. Ironiquement, la chaîne qui promeut des aliments biologiques de la chaîne d’approvisionnement courte s’installera dans les anciens locaux du discounter Aldi . Les travaux ont commencé et la chaîne est déjà à la recherche d’au moins quinze employés.
« Uccle est une commune assez grande et notre analyse du marché a montré que l’offre est encore peu abondante », indique le co-fondateur, Julien de Brouwer, en confirmant l’annonce de Trends à notre rédaction. La chaîne en pleine croissance entrevoit également un grand potentiel ailleurs à Bruxelles : « C’est maintenant qu’il faut le faire, parce que c’est maintenant qu’il y a de la place. Dans quelques années, ce sera trop tard. » C’est pourquoi le groupe se concentre activement sur la capitale pour l’instant.
Des vues sur le sud
« Nous connaissons le marché et en sommes pleinement convaincus », déclare le duo, qui vit à Bruxelles depuis plus de dix ans. Même si le magasin d’Anvers ait réalisé de belles performances ces derniers temps : « The Barn y joue plutôt un rôle pionnier. Les ventes ont mis plus longtemps à démarrer, mais désormais nous sommes lancés. »
Combien de magasins supplémentaires pourraient être envisagés ? « Nous pouvons difficilement donner un chiffre, mais il y a certainement encore quelques quartiers présentant des opportunités. Nous nous penchons maintenant sur le sud, comme Anderlecht. Mais tout dépend des emplacements que nous trouvons : les propriétés de 1.000 m² sont très rares, donc tout emplacement disponible mérite d’être étudié. »
Transparence 2.0
En attendant, The Barn déploie beaucoup d’efforts en interne pour arriver à une transparence totale. Les clients de la chaîne bio veulent tout savoir de l’origine des produits qu’ils achètent : « Les clients veulent savoir d’où viennent les noix de pécan dans notre granola », observe Julien de Brouwer. « L’objectif est donc que, bientôt, les 400 produits de notre gamme aient tous leur propre histoire à raconter. »
L’équipe travaille à la cartographie des produits, tant sur le plan nutritionnel que sur celui de l’origine. Cette base de données devrait ensuite être partagée avec les clients dès que possible. « Dès le début, nos clients connaissent l’envers du décor : chaque magasin soutient un agriculteur local en tant que partenaire régulier et nous parlons toujours de l’agriculteur derrière le produit. Mais, aujourd’hui, nous voulons aller encore plus loin, une transparence 2.0 en quelque sorte. Nous devons rester cohérents dans tout ce que nous faisons, sinon ça n’a pas de sens. »
Cet été, le personnel de The Barn travaillera à nouveau aux côtés des horticulteurs et des agriculteurs pendant un moins, en les aidant gratuitement pendant les mois les plus chargés. « De cette façon, nous renforçons encore plus le lien avec nos fournisseurs, et avec nos produits. Si vous avez travaillé sur le terrain, vous approche de vente sera différente. L’enthousiasme est fantastique et notre modèle porte vraiment ses fruits. Nous avons surmonté la crise du coronavirus grâce à notre grande proximité avec nos fournisseurs, et la qualité est plus que jamais au rendez-vous. »