Le centre flamand d’expertise sur l’alcool et autres drogues (VAD) souhaite une politique plus sévère en matière d’alcool. Selon le centre, le problème d’abus d’alcool est traité avec beaucoup trop de laxisme en Belgique.
Une augmentation significative des prix
Le centre demande à ce qu’il y ait moins de publicités pour l’alcool et plaide pour une réduction de l’offre et une forte augmentation des prix. « Nous sommes contre les hausses de prix par petites étapes, mais pour une augmentation significative, perceptible dans le portefeuille », précise la directrice Marijs Geirnaert au journal De Tijd. L’organisation souhaite également une limitation de la vente de boissons alcoolisées dans les stations-service et dans les nightshops, avec une interdiction complète de la vente d’alcool dans les nightshops le soir et la nuit. Le VAD plaide même pour une interdiction totale dans les stations-service.
Lundi, les différents ministres de la Santé se réunissent pour aborder ce problème d’abus d’alcool. La ministre fédérale Maggie De Block reconnaît le problème, mais elle veut éviter que les nouvelles mesures touchent les personnes qui boivent occasionnellement de l’alcool.
« Tous les yeux sont rivés sur la ministre Maggie De Block », précise Geirnaert. « Le 24 octobre, en tant que présidente de la conférence interministérielle, elle aura en main les clés pour implémenter une politique puissante au profit de la santé et des caisses de l’État. »
Aux Pays-Bas aussi, des voix s’élèvent pour une meilleure politique en matière d’alcool. On y plaide, par exemple, pour un prix minimum.